vendredi 28 décembre 2012

The Adventure of the Mazarin Stone

"That boy is a problem, Watson. How far am I justified in allowing him to be in danger?"
"Danger of what, Holmes?"
"Of sudden death. I'm expecting something this evening."
"Expecting what?"
"To be murdered, Watson."

Arthur Conan Doyle
The Adventure of the Mazarin Stone
Dans le recueil The Casebook of Sherlock Holmes

Sherlock Holmes, c'est fini: je viens de finir de lire l'intégrale. Mais quel personnage inoubliable... :)

jeudi 27 décembre 2012

Ils ont tous raison (2011)

Bon, franchement, déception, déception, déception. Je ne sais pas trop comment la même personne --Paolo Sorrentino pour les intimes-- peut réaliser un film aussi merveilleux que This must be the place et écrire un livre aussi chelou que ce Ils ont tous raison. J'ai vraiment rien compris à l'intérêt de cette oeuvre. Les divagations d'un chanteur napolitain à l'esprit ravagé par des décennies de drogues... 


Bon, c'est vrai que des passages m'ont fait rire, notamment l'apparition du perroquet fantôme de la baronne et des hordes de cafards brésiliens qui expliquent le pourquoi du comment de la couverture... Mais c'est bien tout... :(

Paolo Sorrentino, Ils ont tous raison
Éd. Albin Michel, 22,80€, 423 pages.
Traduction française de Françoise Brun.

mercredi 26 décembre 2012

Styracosaure, Ankylosaure

Deux petits nouveaux dans mon troupeau Papo. :) Youpiii.

lundi 24 décembre 2012

Maria (1985)


Maria de Cavanna: Pas aussi drôle et inoubliable que Les Ritals et surtout Les Russkoffs, dont je vous ai longuement parlé en début d'année, mais toujours très sympa, toujours très cavannien et toujours très irrévérencieux. Il s'agit d'une autobiographie-fiction, c'est-à-dire d'une autobiographie n'ayant pas encore eu lieu, où l'auteur se projette dans son propre avenir. En 1989, on lui propose de participer à une émission de télévision dans laquelle les invités retrouvent des gens perdus de vue depuis des lustres: dans son cas, il s'agirait de retrouver Maria, la Russe qu'il a aimée quand il faisait son STO en Allemagne et qu'il a perdue dans la débâcle de la défaite allemande...

Pour vous donner le ton:

-Un extrait du premier chapitre, intitulé "Les chats"!!!!
"À certaines heures, généralement crépusculaires, dans certaines ruelles perdues, le long des grilles cadenassées de certains jardins publics, auprès de chaque trou où peut se faufiler un chat, apparaît la dame aux chats. Il y a toujours une dame aux chats."

-Un extrait du deuxième chapitre, intitulé "Tarzan" (Tarzan des chats, d'ailleurs!!!!) (Comprenne qui pourra...)
"Et encore, je vous dis les chats, mais eux c'est rien, faut voir les clebs! Alors, là, complètement foutus. Des esclaves. Des esclaves d'esclaves. Pas de dignité, rien. À dégueuler partout. Moi, quand je vois un clébard, avec sa queue qui frétille et ses yeux de merlan frit, c'est bien simple, j'ai envie de tuer."

Parfois, j'ai l'impression que Cavanna a écrit ses livres exprès pour moi. 

(Apparemment, Maria n'est plus disponible à la vente: il vous faudra fouiner en brocante pour mettre la main sur cette merveilleuse édition. ^^)

jeudi 13 décembre 2012

High Hopes (1994)

Une chanson sur laquelle je suis retombée hier après des années d'oubli et à cause d'une réflexion sur le psychédélisme. Toujours aussi belle et toujours aussi triste.

J'ai écrit autrefois que "s'il existe un groupe, dans l'histoire de la musique, qui a su mettre le doigt sur les plus tristes réalités de la vie, et qui a su le faire avec poésie et simplicité, et surtout avec un incroyable talent, c'est bien Pink Floyd. [...] c'est Pink Floyd qui me laisse croire qu'il reste de la beauté en-dessous des étages d'horreur, et qu'on peut même faire du beau à partir des illusions perdues ou du temps qui passe". C'était une époque où j'étais plus hantée par la mort et la sensation de perte et où je fondais en larmes devant ce clip... Et il semble que le glaçon émotionnel que je suis soigneusement et attentivement (et pourtant à l'insu de mon plein gré) devenue avec le temps peut encore sentir son cœur se serrer à cause de ces paroles simples et justes et tellement déchirantes.

Our weary eyes still stray to the horizon
Though down this road we've been so many times...

À écouter en boucle pour faire un deuil, se laisser prendre par la mélancolie, tomber amoureux... ou juste pour le plaisir.

[Oui, je m'auto-cite tout au long du deuxième paragraphe de ce billet, et c'est assez jouissif. Et ce n'est pas trop tôt, une catégorie "Rock 'n' Roll" sur ce blog. :)]

Pink Floyd, High Hopes
Sur l'album The Division Bell (1994)

dimanche 9 décembre 2012

Le Chuchoteur (2009)

Il Suggeritore de Donato Carrisi: Recommandé par le père de l'Homme il y a déjà deux ans, 350 000 exemplaires vendus en Italie, un emplacement de choix dans mon Virgin de banlieue parisienne, douze traductions.

À ce sujet, le site français de l'auteur propose de voir d'un seul coup d'oeil les couvertures des différentes traductions, un petit montage qui flatte mon oeil de traductrice et de lectrice.

Intrigue: Cinq petites filles, âgées de sept à treize ans, ont été enlevées en l'espace de quelques jours et un vent de terreur souffle sur le pays. Puis un cimetière de bras gauches, enterrés en cercle, est retrouvé. Mais il y a six bras, pas cinq, et l'équipe spéciale de policiers chargée de l'affaire, dirigée par le criminologue Goran Gavilla, comprend qu'une sixième enfant, dont la disparition n'a pas été signalée, a également été enlevée. Avec l'aide de Mila Vasquez, spécialiste de la recherche d'enfants disparus, ils se lancent sur les traces de ce tueur en série machiavélique et intelligent, qui a toujours une longueur d'avance sur eux.



Précisons d'emblée que je n'ai jamais lu de polar, ma connaissance de la littérature policière se limitant à Agatha Christie et surtout P. D. James. Donc je ne peux pas juger ce Chuchoteur dans sa catégorie. Sur moi, en tout cas, ça a très bien marché malgré un début difficile.

En effet, malheureusement, ce bouquin n'est pas bien écrit du tout: je crois que l'auteur a regardé trop de séries américaines (mal) doublées en italien, ce qui l'amène à écrire des répliques qui sonnent très mal, et il utilise en plus de procédés horriblement convenus dans son écriture. Et certains éléments de l'intrigue sont de gros clichés. Donc, au début, j'ai plutôt senti mes cheveux se hérisser sur ma tête. J'ai aussi deviné quelques éléments avant l'équipe enquêtrice, ce qui est quand même extrêmement fâcheux, d'autant plus que je ne devine jamais rien dans les bouquins des deux auteures citées plus haut.

Mais j'ai fini par bien rentrer dedans, par me triturer les méninges et par me prendre mon lot de révélations glaçantes dans la gueule. Ha, ça donne envie de vivre seule, les histoires de tueurs en série, et ça donne une grande confiance en l'humanité, c'est vraiment merveilleux comme remontant.............. Hm.

Un point que j'ai beaucoup apprécié: impossible de situer cette intrigue. On est clairement à l'époque actuelle et dans le monde réel (la Grèce et un autre pays que j'oublie sont cités en passant), mais on n'a aucun point de repère géographique et les prénoms des personnages, aux sonorités très variées, ne nous aident pas.

Je ne le définirai pas comme un bouquin inoubliable, mais c'est certainement efficace, surtout si vous découvrez le genre. :)

mercredi 5 décembre 2012

Les Travers du docteur Porc (2010)

Quatrième de couverture:
"Quittant sa province reculée du nord du Vietnam, le mandarin Tân a confié la justice du tribunal au pachydermique docteur Porc. Autoritaire et expéditif, ce dernier ne tarde pas à exposer ses travers quand une découverte macabre l'oblige à fourrer son nez dans la fange d'une histoire ancienne. Affairé, il trottine de sessions d'autopsie en séances de chirurgie esthétique, sans oublier de se régaler au passage d'exquises douceurs fourrées à la viande. Ainsi, ne sacrifiant jamais le lard pour l'art, il mène son enquête avec un flair tout particulier, dans une ville où de vieux cochons se frottent à de jolies cocottes. Artiste du scalpel et virtuose de l'acupuncture, le docteur Porc est aussi un maître de l'interrogatoire : pour que les suspects crachent le morceau, il n'hésite pas à les cuisiner avec des herbes très, très spéciales."


Les Travers du docteur Porc ne sont pas tout à fait aussi hilarants que ne le laissait croire ce résumé, mais ça n'en est pas moins une lecture très amusante qui met de bonne humeur. Ça plaira particulièrement aux amateurs de policiers historiques, puisque l'enquête se passe au XVIIe siècle! C'est le sixième bouquin de Thanh-Van Tran-Nhut sur les enquêtes du mandarin Tân, les deux premiers livres (Le Temple de la Grue écarlate et L'Ombre du prince) ayant été écrit de concert avec sa soeur Kim. Ces deux Vietnamiennes vivent en France et écrivent en français.

Tran Nhut, Les Travers du docteur Porc
Éditions Philippe Picquier, 8,60€ (Picquier poche), 304 pages

mardi 4 décembre 2012

Top Ten Tuesday (19)

Le Top Ten Tuesday est un rendez-vous hebdomadaire de la blogosphère littéraire. Initialement créé par The Broke and the Bookish, il a été repris en français par Iani.


Le thème de cette semaine:
Les 10 livres que vous aimeriez recevoir à Noël

1/ Mon traître et Retour à Killybegs de Sorj Chalandon. Surtout Retour à Killybegs, en fait, vu que je rêve de partir dans le Donegal (extrême nord-ouest de l'Irlande) l'année prochaine.

2/ Dinosaur Tales de Ray Bradburry. Malheureusement ce recueil de nouvelles n'est plus édité depuis une éternité. :( (Et en plus, ça a l'air super triste...)

3/ Into the Wild de Erin Hunter. Premier tome de la saga jeunesse Warriors (La Guerre des clans). Une histoire de clans de chats sauvages qui me tente beaucoup.

4/ Dinotopia: A Land Apart from Time de James Gurney. Le livre qui a lancé Dinotopia. Pour ses magnifiques illustrations de dinosaures (et bien que je n'aime pas trop l'idée de voir des dinosaures utilisés comme animaux de travail).

5/ El prisioniero del cielo de Carlos Ruiz Zafon. Pour visiter de nouveau le Cimetière des livres oubliés.

6/ La biographie de Zola par Henri Troyat. Celui-ci il était déjà sur ma liste l'année dernière. ;)

7/ A Storm of Swords de G. R. R. Martin (troisième tome du Trône de fer). Heuh je sais, je n'ai toujours pas lu le deuxième, mais je l'attaque la semaine prochaine au plus tard...

Bon, ça ne fait pas dix, mais disons que c'est les plus importants sur ma liste (qui en contient bien d'autres)... Croisons les doigts. :)

lundi 3 décembre 2012

Amour, Prozac et autres curiosités (1997)


Amor, curiosidad, prozac y dudas: un titre improbable et une couverture orangée qui ont accroché mon regard dans le rayon livres en espagnol de ma médiathèque (rayon où j'erre régulièrement dans la solitude la plus marquée). Il s'agit du premier roman de Lucia Etxebarria, qui a apparemment immédiatement trouvé le succès en Espagne.

En fait, à la base, ce bouquin n'a rien de particulièrement original. Nous sommes face à trois sœurs que tout oppose: Ana est la parfaite épouse et femme au foyer, qui n'a jamais travaillé de sa vie et se consacre entièrement à son intérieur, à son mari et à son jeune enfant; Rosa est la femme d'affaires aguerrie qui se consacre entièrement à son travail au détriment de toute vie sociale et/ou sentimentale; et Cristina est la toxicomane paumée qui couche à droite et à gauche et qui a planté un emploi de bureau pour servir à boire dans un bar branché. Un trio de ce que l'on pourrait qualifier des archétypes, donc; mais je me suis retrouvée dans chacun des trois personnages, et ce bouquin que j'ai emprunté en pensant avoir affaire à une version madrilène de Sex and the city s'est révélé grinçant et triste.

Certes, ça démarre comme une comédie, avec Cristina qui décrit une nuit d'amour pas très réussie et son expérience d'employée dans une multinationale, une parenthèse professionnelle qui amusera ceux qui ont enchaîné les stages "parce qu'ils n'avaient pas assez d'expérience" ou ont fourni dix fois plus de travail que leur patron pour un dixième de son salaire. Mais on se rend vite compte que ces trois jeunes femmes traînent des blessures profondes, liées à leur enfance --marquée par le départ soudain de leur père-- et à leur adolescence. Elles ont grandi dans une famille où règnent les non-dits, Cristina a enchaîné les tentatives de suicide dès l'âge de seize ans, chacune a dû affronter le regard des autres et les premières expériences sexuelles et amoureuses sans savoir de quoi il s'agissait, vu que leur éducation catholique traditionnelle et le silence résolu de leur mère leur avaient appris précisément rien sur le sexe. Et, de blessure en blessure, chacune devient une sorte de forteresse de solitude. Capable de constater qu'elle n'aime pas trop ce qu'elle est devenue, même si elle ne sait pas trop quand est-ce qu'elle devenue ainsi, et cependant incapable d'agir pour se changer (et d'ailleurs incapable de dire précisément ce qu'elle voudrait changer).

Bref, trois femmes paumées, chacune à sa manière, avec le constat régulier que tout aurait été plus simple si elles avaient été des hommes.

Une petite particularité sur la forme du bouquin: chaque chapitre correspond à une lettre de l'alphabet (je me demande d'ailleurs comment les différentes traductions ont géré le problème des deux lettres propres à l'alphabet espagnol, ll et ñ). Tout le récit est à la première personne, mais chacune des trois sœurs prend la parole (même si c'est surtout Cristina qui raconte).



En bref: une lecture mélancolique et grinçante (je ne vois pas d'autre mot) sur la solitude et "la recherche de soi", si je puis dire, qui met l'accent sur la difficulté que certaines situations (le travail et le sexe surtout) posent uniquement aux femmes. À lire si l'on est capable de voir que le verre, parfois, est bien plus qu'à moitié vide.

Disponible en France chez 10/18 pour 8,10€. Traduction de Marianne Millon.

samedi 24 novembre 2012

Le Pendule de Foucault (1988)

Je savais que j'ai une "relation compliquée" avec Umberto Eco: autant j'ai adoré Le Nom de la Rose, un des meilleurs bouquins que j'ai jamais lus, autant je n'ai strictement rien compris à L'Île du jour d'avant. Donc Le Pendule de Foucault avait, en gros, une chance sur deux de me convaincre.

Résultat?

Et bien je trouve ça regrettable à dire, mais je suis incapable de résumer environ 450 des 680 pages de mon édition: j'ai énormément lutté sur ce livre, qui est sûrement une des lectures les plus challenging que j'ai rencontrées.


Ce que j'ai compris, c'est que:

Le narrateur, Casaubon, commence par nous raconter comment il s'est caché dans le Conservatoire des Arts et Métiers de Paris le soir de la Saint-Jean, afin de passer la nuit sur place, près du Pendule de Foucault. Puis il explique qu'il est monté à Paris sur les traces de son ami et collègue Jacopo Belbo, après avoir reçu un appel désespéré de celui-ci et avoir lu des fichiers sur son ordinateur. Puis il remonte encore plus loin en arrière, à l'époque où il allait à l'université à Milan...

À cette lointaine époque post-soixante-huitarde, Casaubon écrivait une thèse sur les Templiers (suivent plusieurs dizaines de pages très intéressantes pendant lesquelles Casaubon raconte l'histoire vraie des Templiers). Un jour, un éditeur, qui s'apprête à recevoir un "chercheur" souhaitant justement publier un livre sur les Templiers, lui demande de participer à l'entretien, vu qu'il connaît bien le sujet. Suivent plusieurs dizaines de pages pendant lesquelles le "chercheur" en question expose toutes les théories possibles sur la non-disparition des Templiers: ils ont rejoint le monde souterrain, ils sont en Écosse, non, ils sont en Allemagne, non, ils font tous les pays d'Europe d'ouest en est afin de retourner à Jérusalem, mais en fait ce sont les Rose-Croix, mais en fait ce sont les Francs-Maçons, mais en fait il faut que vous sachiez que la longueur du côté de la pyramide de Khéops multipliée par le carré de la hauteur puis par 10 puissance 9 est égale à un milliardième de la distance Terre-Lune, ce qui prouve bien, et sans l'ombre d'un doute, que les Templiers sont toujours en vie.

Le chercheur est retrouvé mort dans sa chambre d'hôtel la nuit même. Mais, en fait, on ne sait pas vraiment s'il est mort. Le personnel de l'hôtel le trouve mort sur son lit, mais, le temps de faire venir la police, plus de cadavre... Mystère et boules de gomme.

S'ensuit la partie que je suis incapable de vous résumer, c'est-à-dire le séjour de Casaubon au Brésil puis son retour à Milan, où il commence à travailler pour l'éditeur de tout à l'heure sur une collection sur les sciences occultes. Théories incompréhensibles sur la cabale juive, les mêmes que tout à l'heure, de nouvelles sociétés secrètes dont je ne connais rien.

Ce qu'il faut retenir de tout ça, c'est que, à force de voir passer toutes ces théories du complot, Casaubon, Iacopo Belbo et un autre ami décident de toutes les réunir en un seul Plan, un Plan maître de domination du monde, THE seul et unique Plan, qu'il feront boire à tous ces illuminés du complot pour se moquer d'eux. C'est là que les ennuis commencent.

En fait, c'est la prédominance des théories du complot qui rend ce livre pénible: impossible de suivre tous ces délires, j'enchaînais les paragraphes et les chapitres sans en retenir la moindre idée.

Bon, en revanche, je dois quand même préciser que ce livre a un certain attrait.

Tout d'abord parce que Umberto Eco a une maîtrise de la langue assez incroyable, ce qui rend ses textes très obtus mais assez jouissifs pour quelqu'un qui s'intéresse un tant soit peu au langage. Ensuite, parce qu'il a un humour incisif qui m'a vraiment fait rire. J'aurais dû noter quelques exemples, mais j'aurais dû proposer une traduction et je suis certaine que Jean-Noël Schifano l'a fait bien mieux que moi (heuh sérieux on peut survivre à la traduction d'un bouquin d'Eco??? Non parce que moi je me serais pendue... :D).

Ensuite, parce qu'on comprend assez vite que ce livre ne parle pas de la théorie du complot, mais de la folie de ceux qui croient à la théorie du complot, et que leurs élucubrations sont dépeintes avec leur lot d'erreurs de raisonnement et en mettant bien en évidence que quand on VEUT trouver un lien entre deux évènements historiques, on en trouve un sans difficultés. Dommage qu'on doive suivre des centaines de pages de ces élucubrations pour être sûrs de bien comprendre que celui qui parle est en plein délire!

Enfin, je voudrais signaler l'apparition éclair d'un culte secret auquel je crois fermement, le culte de l'horreur qui hante les océans du globe et qui justifie mon refus catégorique de mettre les pieds dans l'eau. À la fin du livre, le temps d'une réplique, quelqu'un invoque Cthulhu. ^^

vendredi 23 novembre 2012

Le Gató

Une pub absolument merveilleuse pour une marque argentine de café instantané, Arlistán. Le rêve de tout amateur de félins!